Extrait: Jay Clayton

Voilà un petit extrait du premier tome, Jay Clayton.

1-Une grande destinée

Ça fait maintenant dix ans que les Talismanes traquent le mal et se font traquer par le mal. Une guerre sans pareille. Parfois ils gagnent, parfois il perdent mais jamais aucun des deux camp ne lâche prise. Le seul problème, c’est que Satan a décidé de changer de cible depuis un moment. Il court après un jeune homme qui aurait le pouvoir de parler aux dieux et même de les rejoindre sur l’Olympe.
-Mais comment trouver un garçon de notre âge qui pourrait aller voir les dieux à sa guise et qui ignore tout de cela, dit désespérément Andrée. Des hommes de dix-huit ans il y en a 4 milliards sur la Terre!
-Celui-là est grec, ça nous fait déjà un indice, dit Louis-Philippe.
-Oui mais des grecs, on en trouve partout sur la planète, dit Maria.
-C’est fou ce que tu as le don de nous désespérer parfois, Snakse, dit Andrée à la Talismane particulièrement désagréable.
-Mais j’ai raison: ses parents auraient pu décider d’aller vivre dans un autre pays! En plus, comment trouver un garçon dont on ne connaît même pas le nom, même pas le prénom, qu’on a jamais vu son visage et on ne sait même pas dans quelle région ou quel pays il habite. Tout ce qu’on sait c’est qu’ IL a dix-huit ans.
-Et qu’IL a une soeur.
Gabriel et Emmanuelle venaient d’entrer dans le campement. Ils s’assirent au-milieu des sept tentes qui se retrouvaient sous le bouclier de protection. Il avait été créé à l’aide de leur magie et aucun démon ne pouvait le franchir.
-Comment le savez-vous, demanda Andrée.
-Sache que pendant que vous étiez entrain de vous morfondre, nous on a espionné Satan. Il disait que pour l’atteindre, il va attaquer sa soeur.
-Merci beaucoup pour cette information forte intéressante, Fèche, mais ça revient à ce que je vous disait: on doit maintenant trouver la soeur d’un garçon grec de dix-huit ans dont on ne connaît même pas le nom, même pas le prénom, qu’on a jamais vu son visage et on ne sait même pas dans quelle région ou quel pays il habite, répéta Snakse.